Au commencement partie 1

Il est souvent difficile d'expliquer une situation vécue dans notre enfance à nos proches, surtout lorsqu'elle touche au surnaturel. La peur d'être perçu comme quelqu'un ayant des troubles psychologiques ou psychiatriques est grande. Ainsi, nous choisissons souvent de garder le silence, de faire semblant que tout va bien, tout en vivant des expériences qui semblent appartenir à une autre réalité. C'est ainsi que commence mon histoire.

 

Je m'appelle Jean-Michel, né en 1969. Mon enfance n'a pas été difficile,  jamais eu de problèmes psychologiques, ayant grandi dans un environnement psychologiquement stable et dans une famille plus laïque que religieuse, n'ai pas été influencé par les traditions culturelles ou cultuelles.

C'est autour de mes 7 ans que tout a commencé .

À cette époque, je souffrais fréquemment de bronchites chroniques. Mes parents étant au travail, c'était ma grand-mère paternelle qui s'occupait de moi.

Le médecin m'a prescrit un traitement à base de pénicilline.

D'après mes parents, un soir, en venant me récupérer, mon père m'a découvert dans un état inhabituel : mes lèvres étaient bleues et la peau de mon visage ainsi que mes ongles commençaient à prendre une couleur différente.

Face à ma grande faiblesse physique, mon père et ma grand-mère ont décidé de m'emmener aux urgences de l'hôpital de Tarbes.

Ma grand-mère me dit  au siège arrière de la voiture : "Surtout Jean-Michel, reste éveillé, ne t'endors pas !".

C'était plus fort que moi ; je ressentais une grande fatigue, sans aucune douleur, et je finis par m'endormir.

Ce qui est curieux, c'est que je me rappelle être dans ma chambre d'hôpital, baignée d'une atmosphère sereine, quand soudain, une femme vêtue de blanc fait son entrée et me dit :

"Je vais ouvrir la fenêtre pour laisser entrer la lumière ici."

Elle n'était pas infirmière, mais sa bienveillance était évidente. Lorsqu'elle m'a demandé si je me sentais mieux, j'ai acquiescé. Et quand elle a ouvert la fenêtre, une brise douce et sereine m'a enveloppé.

Joyeux, je saute de mon lit et me dirige vers la fenêtre. À travers elle, j'aperçois un vaste soleil orangé qui n'éblouit pas, surplombant une prairie de rêve. Puis, je constate que le mur de l'hôpital s'est transformé en un voile transparent.

Je n'avais qu'une seule envie : aller m'amuser et courir dans cette prairie. Pourtant, j'étais au quatrième étage, avec cette impression d'être au rez-de-chaussée.

Cette dame s'est adressée à moi avec une certaine autorité : "Bon, maintenant ça suffit, retourne te coucher, Jean-Michel." Je suis retourné dans mon lit, et elle est venue me couvrir avant de s'en aller. À mon réveil, je dis à ma grand-mère : "Tu as vu, mamie, comme j'ai sauté sur le lit !?"

Elle me dit : "Mais Jean-Michel,  c'est irréel, regarde tes pieds !" Et là, je remarque que des perfusions étaient installées à la plante de mes pieds et sur mes bras.

Ce jour-là, je me suis demandé si j'avais rêvé ou si c'était l'effet des médicaments qui m'avait causé cette hallucination.

Ce souvenir est resté ancré en moi pendant des années, évoquant toujours les mêmes sensations, la même image.

Des années plus tard, lorsque j'en ai discuté avec mes parents, leur réaction a été un véritable choc.

Ils m'ont raconté qu'à mon arrivée à l'hôpital, le médecin n'était pas sûr de pouvoir me sauver la vie en raison d'une septicémie causée par un médicament.

J'ai donc été dans une sorte de coma pendant six jours, ce qui confirme que l'expérience que j'ai vécue était en fait une expérience de mort imminente (EMI/NDE).

Tout a débuté précisément à cet instant.

(C) copyright 2024 Jan Djurk " Taycan Voyance "

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